Mairie de Noyal
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22400 NOYAL
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Histoire

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| Éthymologie de Noyal

| Histoire de Noyal

| Noyal terre de résistants

Ethymologie de Noyal

(en breton NOAL – En gallo NOUYAU ou NOUYA)

L'origine du nom Noyal est incertaine; cependant 3  indices paraissent intéréssants et mériteraient une recherche plus approfondie:

Noyal pourraît provenir de "Novio" et de "Ialon" (clairière) qui désigne une terre nouvellement défrichée,

ou du latin "Noda" qui désigne un marécage;

ou du gaulois "noue" (source) et du suffixe "al" (prés de). 

Histoire de Noyal

Noyal est citée comme paroisse dès 1290. Son église et son recteur sont mentionnés en 1232. On rencontre les appellations suivantes : Noal (en 1232), Eccl. de Noeal (en 1232), Par. de Noyal (en 1290), Noial (vers 1330), Noeal (en 1435), Noueal (en 1473, en 1480, en 1536) et Noeal (en 1510, en 1586, Archives des Cotes d'Armor, 1E 104 et 147).

 

Les maisons nobles de Noyal étaient avant 1789 :

> Cario-Beaubois (moyenne justice et propriété de M. Desnos des Fossés).

> Noyal (basse justice et propriété de M. Chatton des Morandais).

> Plouaison (basse justice et propriété de M. du Mené de Lezurec).

Sous l'Ancien Régime, le territoire de Noyal passe entre les mains des familles Saint-Denoual (XVème siècle), La Hunaudaye (au XVIème siècle), Le Normand (au XVIIème siècle) et Chatton de la Morandais (au XVIIIème siècle).

Guillemette Troussier, dame de Noyal, meurt en février 1472. Son héritier est Olivier de Saint-Denoual, fils aîné. Vers 1520, Jean de Saint-Denoual cède par échange la terre de Noyal à Christophe bâtard de la Hunaudaye et à Françoise de Lesmelleuc, son épouse. Le 31 mai 1637 meurt Hélène de la Hunaudaye, et l’héritage passe entre les mains de ses deux filles : Françoise et Marie de Rougeron. Marie de Rougeron est mariée à Jacques le Normand, sieur du Plessix. Le 6 mai 1750, Jeanne-Thérèse le Normand, qui a hérité de la seigneurie de Noyal, épouse Eugène Chatton, seigneur des Morandais.

> Lors de la réformation du 11 juillet 1427, sont mentionnés plusieurs nobles de Noyal :

Guillaume Le Dannays et ses frères, Alain Madeuc, Pierre Le Dennays ou Dannays, Guillemot Simon, Olivier Gauven, Pierre Annor.

> Lors de la réformation de 1435, sont mentionnés plusieurs nobles de Noyal :

Alain Madeuc, Pierre Ourry, Jean Mahé, Pierre Martel, Julien Hervé, Pierre Le Dervais, Pierre Marel, Roland de La Roche, Thébaud Gaudin, Guillaume l'Evêque.

> A la "Montre de l'évéché de Saint -Brieuc" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1479, on comptabilise la présence de 6 nobles de Noyal :

Olivier DE SAINT DENOUAL : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Eonnet DU BOISHARDY (2 livres de revenu) ;

Alain HAULTEVILLE (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;

Bertrand LE DENOYS (200 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Charles OURY (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Charles SYMON (5 livres de revenu) : comparaît revêtu d'une robe, injonction d'avoir paltoc, jusarme et salade.

> Lors de la réformation du 8 mars 1536, sont mentionnées plusieurs maisons nobles de Noyal :

La Roche-au-Dennays, La Roche et Le Valet (à Mathurin Le Denays), Les Bignons (à François Ouvry ou Ourri ou Oury), Hocquigné (à Christophe, bâtard de La Hunaudaye, anciennement à Saint-Denoual), Le Mouriez (à Jehan Annor).

Noyal - Terre de résistants

Eté 1944, alors que les allemands sont empêtrés sur le front du débarquement, le maquis s'organise sur Noyal et la Poterie. Maxime Lelévrier, cultivateur à Noyal et l'Abbé Rault, Recteur de la Poterie, dirigent un groupuscule composé d'une trentaine d'hommes, encore adolescents pour la plupart.

 

Cette petite unité de maquisards attaquait réguliérement des convois allemands, comme ce fut le cas au château des portes, ou orchestrait des pillages aux écuries des Routus, lieu de stockage pour les forces d'outre-Rhin. Mais la jeune troupe était sous-équipée, et Louis Baudet se souvient "qu'il fallait parfois plus de vingt tombereaux pour vider le dépôt".

 

Les tombereaux étaient des charettes possédant des montants opaques, ce qui avait pour avantage d'en cacher le contenu, en cas de rencontres fortuites......Les jeunes résistants frôlérent ainsi la mort à plusieurs reprises, avant de poursuivre leur lutte en se fondant dans le célébre bataillon "Corsaire".

 

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